Juste avant la pause estivale, nous avions présenté quelques mesures à adopter pour garantir un bon niveau de sécurité à notre habitation, pendant notre absence.
Installer une alarme électronique, comme nous l’avions vu, peut être une stratégie excellente, une contre-mesure supplémentaire pour défendre au mieux une résidence, à condition que les protections de type mécanique nécessaires existent déjà.
Certaines choses doivent toutefois être prises en considération avant l’achat d’un système d’alarme électronique.
- La première règle générale à ne pas oublier est qu’un système d’alarme est comme une chaîne, dont la résistance globale dépend de la résistance du maillon le plus faible. Pour être vraiment efficace, donc, tous ses composants doivent satisfaire à un haut standard de qualité et la conception et l’installation doivent être réalisées dans les règles de l’art.
>Lors du choix, une attention particulière doit être portée à chaque composant du système d’alarme.
La sirène par exemple, élément fondamental, doit être difficile à neutraliser pour être jugée de qualité. La meilleure stratégie est d’installer au moins deux sirènes : l’une visible et l’autre mieux cachée, alimentées par des sorties séparées. De cette façon, un éventuel voleur cherchera à mettre hors service la première et, pensant avoir la voie libre, déclenchera la deuxième. - Les capteurs. Pour le choix des capteurs , il est bon de rappeler qu’il n’y a pas une seule solution toujours valide, mais que le choix doit varier en fonction du lieu d’installation. Le choix des produits les plus indiqués et leur application optimale se font uniquement après une étude préliminaire des locaux et des accès où l’on veut installer l’alarme.
Néanmoins, un conseil utile dans la plupart des cas est d’utiliser simultanément des capteurs exploitant des technologies différentes, en les choisissant en fonction de la tâche qu’ils doivent accomplir. Par exemple, les capteurs à technologie radar peuvent être cachés à la vue des voleurs, tandis que les capteurs à infrarouges ne peuvent pas être couverts. Il faut évaluer à l’avance, avec l’aide d’un expert, l’usage prévu, avant l’achat. - Le boîtier de commande doit être placé à l’intérieur de l’habitation, dans une position facilement accessible à l’utilisateur, mais caché à la vue des possibles individus malintentionnés qui, en utilisant simplement des jumelles ou un zoom, pourraient découvrir la combinaison pour désactiver le système.
- Le rôle du composeur est de signaler par téléphone une possible intrusion indésirable. Il peut cependant arriver que l’alarme se déclenche pour d’autres raisons (même banales, comme un orage). Un bon composeurpeut fournir diverses informations ayant trait à des chutes de tension sur le réseau, à des zones non actives, à des capteurs momentanément déconnectés de la centrale, etc., pour pouvoir évaluer s’il s’agit d’une fausse alarme ou d’une intrusion bien réelle. Nous recommandons aussi l’achat d’un composeur GSM par rapport à un composeur relié au téléphone fixe, pour éviter que le câble soit simplement coupé et le composeur mis hors service.
En conclusion, que l’on choisisse un système câblé plutôt qu’un système par radio (lire ici les différences), que l’on préfère un capteur à technologie radar à un capteur à infrarouges, la règle essentielle à retenir est de toujours éviter d’acheter des systèmes très bon marché qui prévoient un montage « do it yourself ». Le risque le plus grand est de tomber sur des produits peu fiables et de commettre de graves imprudences en phase d’installation. Mieux vaut se fier à un expert du secteur, qui saura nous conseiller le système d’alarme le plus adapté à nos besoins.