22En ce mois de mai a lieu le 100e Tour d’Italie et Viro a salué la caravane en temps réel.
L’étape numéro 12 (Forli – Reggio Emilia) prévoyait un parcours de près de 229 km, passant précisément par Zola Predosa (BO).
À l’occasion de la centième édition de la course cycliste à étapes la plus célèbre en Italie, et sachant que les passionnés des deux-roues sans moteur sont nombreux à nous suivre, nous vous redonnons ici quelques conseils de sécurité pour protéger au mieux votre vélo.
- La première règle est d’ancrer son vélo au moyen d’un antivol (câble, chaîne ou anse rigide) à un point fixe.
Cela peut sembler banal mais il arrive qu’en l’absence de points fixes (poteau, râtelier à vélos ou œillet mural), combinée avec le peu de temps à disposition pour en chercher un, on lie simplement la roue et le cadre : ceci revient, pour ainsi dire, à activer l’alarme électronique dans la maison et à laisser ensuite la porte ouverte. C’est donc un jeu d’enfants de voler le vélo en le soulevant et en l’emportant à la main, pour enlever ensuite l’antivol tranquillement dans un autre endroit.
À noter également qu’il faut choisir des points d’ancrage qui soient vraiment fixes : attention aux poteaux bas, d’où il est possible d’extraire un antivol uniquement lié au cadre, et attention aussi à ceux qui n’ont pas une base cimentée mais sont seulement insérés dans le sol (par ex. poteaux porte-panneaux) : de fait, on peut souvent les soulever et les enlever avec facilité.
La méthode la plus pratique et la plus utilisée pour attacher un vélo est sans aucun doute le câble tressé : léger, économique, mais surtout fonctionnel, grâce à sa flexibilité, pour ancrer différentes parties du vélo à un point fixe.Il faut cependant faire attention à la résistance réelle du matériau au cisaillement. Il est toujours bon que le produit soit réalisé en acier et que le diamètre soit adéquat (8 mm minimum), pour éviter qu’il soit facilement coupé avec des cisailles ou des pinces coupantes de petites dimensions.
- En outre, la serrure doit elle aussi être choisie avec soin. De fait, un voleur ne se servira pas de cisailles pour ouvrir une mauvaise serrure. Il lui suffira de tirer fortement, ou à l’aide d’un levier, les deux extrémités du câble pour la forcer.
Choisir un bon antivol, même s’il n’en existe pas d’inviolables dans l’absolu, est toujours une idée opportune : il décourage les voleurs les moins équipés et, s’il est utilisé correctement, il ne sera pas nécessaire d’en acheter d’autres.
Les chaînes avec cadenas, par exemple, sont une bonne solution : quoique plus encombrantes et plus lourdes qu’un câble tressé, elles fournissent indubitablement une meilleure résistance au cisaillement et à l’effraction.Rappelons aussi que pour contrer les individus malintentionnés armés de cisailles ou de pinces coupantes, il est essentiel que le câble ou la chaîne du cadenas soient toujours soulevés du sol.De fait, si le câble ou la chaîne touchent le sol, on peut également appuyer au sol la tête et un bras de la cisaille, et charger ainsi tout le poids et la force sur l’autre bras de l’outil. De cette façon, on exploite l’effet de levier, en imprimant une force beaucoup plus élevée que celle que l’on pourrait développer en serrant les bras de l’outil avec les deux mains.
- Un dernier conseil pour augmenter encore le niveau de sécurité de votre vélo laissé dans la rue est d’utiliser, si possible, deux systèmes différents pour l’attacher. Par exemple : un cadenas en U et un cadenas avec chaîne, un câble et une chaîne, etc.
La combinaison de plusieurs antivols différents nécessite en effet des compétences et des outils différents, et les déjouer tous les deux est plus compliqué, surtout pour les voleurs improvisés.
Et si le vélo, plutôt que dans la rue, était garé dans un garage ? Pour que cette protection soit réellement efficace, il faut faire très attention au type de produits de sécurité que l’on installe sur la porte du garage… mais nous parlerons de cela dans un billet à venir !